- Enseignant: ZOUBIDA LOUNIS
Adresse électronique: larbiboumeddane@hotmail.fr
- Gestionnaire: Larbi BOUMEDDANE
Mr Boumeddane appelle tous ses étudiants en Master 1 instrumentation à se joindre à lui via son adresse mail larbiboumeddane@hotmail.fr.
- Gestionnaire: Larbi BOUMEDDANE
Techniques d’expression et de communication 1
TD 9 TEXTE
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
Mail :a.senouci1977@gmail.com
1-Définition du Texte
Un texte est une série orale ou écrite de mots perçus comme constituant un ensemble cohérent, porteur de sens et utilisant les structures propres à une langue (conjugaisons, construction et association des phrases…). L'étude formelle des textes s'appuie sur la linguistique qui est l'approche scientifique du langage.
C’est un nom masculin qui veut dire :
1 Ensemble qui constitue un écrit
2 Œuvres littéraires ou fragment d'une œuvre
3 Partie écrite ou imprimée d'une page (s'oppose aux blancs, aux marges)
4 Teneur, formulation exacte (le texte d'un décret, par exemple)
5 Sujet, énoncé d'une épreuve
6 Manuscrit, rédaction, écrit
7 Fragment, œuvre, citation, livre, extrait, passage, morceau, manuel
8 Page
9 Libellé, rédaction, suscription
10 Formulation, énoncé, sujet, énonciation, chapitre, phrase, formule, articulation, propos
2-Définition de la typologie textuelle
La typologie textuelle c’est un outil d'apprentissage qui présente à la fois un intérêt théorique et didactique. Pour la recherche scientifique, elle permet de catégoriser les différents textes en vue d’en faciliter l’étude académique (voir travaux de J.M. Adam, de van Dijck, de P. Hamon, de Mainguenau par exemple) et d’en déterminer les enjeux logico-structurels. La didactique pourrait également s’en inspirer dans le dessein de faciliter l’apprentissage et de la lecture et de l’écriture. En classe, on a la possibilité de s’appuyer sur certains principes fondateurs des textes pour amener les apprenants à se représenter différentes formes d’expression textuelle, et partant, à en comprendre le fonctionnement linéaire qui est porteur de sens, et en appliquer les règles de production. La typologie textuelle, en ce sens, est favorable à de tel enseignement/apprentissage, les types des textes recensés étant limités d’une part, et étant hautement ritualisés d’autre part.
Sur un autre plan, il est fondamental tour à tour de distinguer la notion du genre de celle du type et de définir le statut textuel de chacun des types définis comme tels qui sont au nombre de cinq.
Le genre (ou genre du discours) est culturel tandis que le type est fonctionnel/structural. Le genre est reconnu par « la compétence textuelle » d’un lecteur grâce à des normes préétablies partagées par le producteur du texte (auteur) et son récepteur (lecteur). Il est généralement défini par des critères extralinguistiques et extratextuels (idéologiques, sociaux, historiques…) Sans lire un poème par exemple on peut le qualifier, uniquement d’après sa forme, comme tel, on peut aussi qualifier un roman uniquement par le nom de son auteur…
Le type, quant à lui, n’est défini qu’après une analyse, une classification de ses éléments linguistiques, lexicaux, etc. il s’agit de décortiquer l’architecture interne et d’en dégager les invariants textuels (phrases, mots, progression, champs lexicaux, ….) pour décider s’il s’agit de tel type ou de tel autre.
Les genres, qui sont reconnus par la communauté scientifique et linguistique bien qu’il n’y ait pas de consensus parfait au niveau de la classification proposée, sont globalement porteurs d’un ou de plusieurs types, ils sont hiérarchiquement supérieurs aux types. Certains citent : le roman, le théâtre, la poésie, d’autres le genre épique, lyrique et tragique…
3- Base de typologie textuelle
Les cinq types reconnus par les chercheurs correspondent à des processus cognitifs et pragmatiques spécifiques :
1. le type narratif présente des arrangements dans le temps.
2. le descriptif présente des agencements dans l’espace.
3. le type explicatif/ expositif est associé à l’analyse et à l’information et part du postulat que le lecteur ne dispose pas d’une information ou d’un savoir et qu’il faut les lui fournir.
4. le type argumentatif est centré sur une prise de position qui cherche à faire changer l’opinion du récepteur.
5. le type injonctif incite le lecteur à faire quelque chose, à accomplir un acte, …
- Gestionnaire: ASSIA BENALI AMMAR
TECHNIQUES D’EXPRESSION ET DE COMMUNICATION 1
TD 5 Coordination et subordination
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
Mail :a.senouci1977@gmail.com
Coordination et subordination
1-Coordination et subordination dans une même proposition
Ce sont deux procédés différents qui mettent en relation les éléments (mots, ou groupes de mots) d'une même phrase, ou des phrases, ou des propositions.
1-a-Coordination: définition
La coordination relie des mots, des groupes de mots ou des phrases qui ont le même statut syntaxique (mêmes fonctions). L'existence de l'un des éléments mis en relation ne dépend pas de l'existence de l'autre.
Pierre et Jaques jouent au tennis.
Rôle de la coordination
La coordination permet d'utiliser dans la même fonction plusieurs éléments.
Jacques et Alice ont rencontré des hommes et des femmes très pauvres.
La rue était bordée de petites mais belles demeures.
Elle vivait avec son père et sa jeune sœur.
1-b-Subordination: définition
La subordination est une relation qui s'établit entre des mots, groupes de mots ou phrases qui ont des statuts syntaxiques inégaux, des fonctions différentes. L'existence de l'un des éléments mis en relation dépend de l'existence de l'autre. La mère de son amie s'est chargée du gâteau.
Rôle de la subordination
Dans un groupe nominal, la subordination est la relation qui existe entre des mots ou groupes de mots dont l'un constitue le noyau et l'autre l'élément qui complète ce noyau.
J'ai enfin vu la fille du notaire.
L'élément subordonné n'existe que parce qu'il complète l'élément noyau.
Il est donc évident que l'on ne peut supprimer l'élément noyau sans supprimer du même coup l'élément subordonné. Dans la phrase suivante:
Il a racheté la voiture de Jacques.
On peut supprimer l'élément subordonné:
Il a racheté la voiture.
Mais on peut supprimer l'élément le noyau:
Il a racheté de Jacques.
Emploi des prépositions dans la subordination
Le rapport de subordination peut exister entre des mots ou groupes de mots de même nature ou de nature différente ; il peut être ou non marqué par une préposition.
Elle portait une robe à fleurs. à préposition
Noyau GN Rapport de subordination
Elle portait une robe rouge.
Noyau Adj.subordonné Rapport de subordination
2-Coordination et subordination entre des propositions différentes
2-a-Conjonctions de subordination (4ème TD)
Les mots qui servent à marquer un rapport de subordination sont en général des conjonctions de subordination comme : que (complétive), (quand, lorsque, bien que, alors que, pour que, parce que, afin que, comme, si, etc. circonstancielle).
Il souhaite qu’il réussisse complétive
Il travaille durement pour qu’il réussisse circonstancielle de but
2-b-Coordination
Les mots qui servent à coordonner des propositions sont appelés conjonctions de coordination. On classe sous la rubrique conjonctions de coordination des mots tels que : et, ni, ou, mais, donc, car, or.
Il avait vu pierre mais il ne l'avait pas salué.
La phrase est constituée de deux propositions coordonnées:
- Il avait vu Pierre; - il ne l'avait pas salué. Le rapport de coordination est marqué par la conjonction de coordination mais.
2-c-Juxtaposition
Dans tous les cas où il y a une mise en relation sans utilisation de mots de liaison, on parlera de juxtaposition.
Il se lève, il prend son petit déjeuner.
Comparaison entre propositions subordonnées, coordonnées et juxtaposées.
On peut obtenir des phrases ayant un sens proche :
-Avec une conjonction de coordination
Il n'est pas venu car il était malade.
Les deux propositions sont reliées par car, conjonction de coordination; la deuxième proposition présente la cause (la maladie) ; la première proposition présente l'effet (l'absence).
-Par une simple juxtaposition
Il n’est pas venu, il était malade.
Il n’y a pas de mot de liaison, une pause sépare les deux propositions. La voix ne chute pas entre les propositions, ce qui signale qu’il faut établir un rapport entre elles.
-Avec une conjonction de subordination
Il n’est pas venu parce qu’il était malade.
Les deux propositions reliées par parce que, conjonction de subordination, entretiennent une relation du même type que dans les propositions coordonnées.
- Gestionnaire: ASSIA BENALI AMMAR
- Enseignant: Farida DJELGHOUM
Techniques d’expression et de communication 1
TD 7
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
Mail :a.senouci1977@gmail.com
Discours rapporté direct /indirect
A-Définition
Le discours rapporté (style direct ou indirect) s'utilise
pour rapporter les paroles :
1. Rapporter une affirmation avec que/qu'*.
Exemple :
- Le journaliste dit : "il y a une manifestation contre la
réforme."
-> Le journaliste dit qu'il y a une manifestation contre la
réforme.
2. Rapporter une question simple avec si/s' (devant
il ou ils).
Exemple :
Le journaliste demande : " Est-ce qu'il y a une manifestation ? "
-> Le journaliste demande s'il y a une manifestation contre
la réforme.
3. Rapporter une question avec un interrogatif.
Exemple :
Le journaliste demande : " Où/Quand/Pourquoi, etc. il y a cet accident ?
-> Le journaliste demande où/quand/pourquoi il y a cet
accident.
4. Rapporter un ordre avec " de/d' " et
l'infinitif.
L'impératif se transpose avec " de/d' " et l'infinitif.
Exemple :
Le journaliste dit : " Sortez ! "
-> Le journaliste demande de sortir.
5. Rapporter une question : que, qu'est-ce que/qui. Dans
le discours indirect, les questions que/qu'est-ce que/qui deviennent ce
que et ce qui.
Exemples :
- Le journaliste demande : " Qu'est-ce qu'il y a ? "
-> Le journaliste demande ce qu'il y a.
- Le journaliste demande : " Qu'est-ce qui les intéresse ? "
-> Le journaliste demande ce qui les intéresse.
B. Les transformations
- Quand on rapporte les paroles, " est-ce que
", l'inversion (pour la question formelle) et le point d'interrogation
disparaissent.
Exemple :
- Il demande : " aimes-tu Bruxelles ? "
-> Il demande si tu aimes Bruxelles.
- Il demande : " est-ce que tu aimes Bruxelles ? "
-> Il demande si tu aimes Bruxelles.
C .La construction
C-1. La construction avec un verbe introducteur au présent ou au
futur.
- Quand le discours indirect est introduit par un verbe au présent ou
au futur, le verbe qui suit ne change pas de forme. La conjonction que se
répète quand il y a plusieurs verbes.
Exemple :
Le journaliste dit/dira : " il y a une prise de
conscience de la pandémie et beaucoup de dispositions ont été prises
pour la diminuer . "
-> Le journaliste dit/dira qu'il y a une prise de
conscience de la pandémie et que
beaucoup de dispositions ont été prises pour la diminuer.
C-2. La construction avec un verbe introducteur au passé
Quand le discours indirect est introduit par un verbe au passé, le
verbe qui suit change de forme. Ce phénomène s'appelle la concordance
des temps.
Exemple :
Il dit qu'il pleut/il a plu/il va pleuvoir/il
pleuvra.
-> Il a dit qu'il pleuvait/il avait plu/il allait
pleuvoir/il pleuvrait.
1-Le tableau récapitulatif de la concordance des temps :
discours direct |
= discours indirect |
présent passé simple |
imparfait plus que parfait |
Vous retrouverez ci-dessous des exemples suivant le tableau de la
concordance des temps :
2-Modifications des indicateurs de temps
3-Modifications des adjectifs démonstratifs
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- Gestionnaire: Djamila Bouri