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Techniques d’expression et de communication 1

 TD 11        

Mme Senouci Assia née Benali Amar

Maitre-assistante classe B en Sciences du langage

Mail :a.senouci1977@gmail.com

       LES TYPOLOGIES TEXTUELLES (SUITE)

B-Typologie textuelle intermédiaire

Contrairement aux précédentes, certaines classifications élaborent une typologie à l’aide de critères hétérogènes mais le foyer classificatoire, essentiellement le mode énonciatif, l’intention de communication, ou les conditions de production, rendent compte de la mise en situation des textes.

On distinguera trois grandes familles typologiques :

B-1 Les typologies énonciatives : Par typologie énonciative, il faut entendre les typologies qui ont comme principe classificatoire les rapports qu’instaure le producteur du texte avec la situation d’énonciation. Celle –ci forme un cadre composé de trois paramètres différents : le locuteur, l’interlocuteur et le temps et l’espace. Elles traitent principalement de l'influence des conditions d'énonciation sur l'organisation discursive. La typologie première dans ce domaine est celle de Benveniste distinguant entre le discours et l’histoire (ou récit). Les typologies énonciatives peuvent prendre en compte d’autres critères que celle de la situation d’énonciation, comme par exemple la présence ou non d’évaluations, de marques de subjectivité énonciative ou d’hétérogénéité, (voir également les travaux de J.-P. Bronckart et al. 1985). (Voir le TD de l’énonciation)

B-2-Les typologies communicationnelles (ou fonctionnelles) : qui se présentent sous forme de classification par les fonctions du langage. Elles sont les plus nombreuses, la typologie la plus connue est celle de R. Jakobson qui donne six fonctions au discours (référentielle, émotive, conative, phatique, métalinguistique et poétique). Cette typologie suppose un classement du discours sur la base de la fonction prédominante. D’autres fonctions peuvent être rajoutées comme prescriptive, informative, polémique, didactique, etc. Une partie de ces fonctions est considérée comme une reprise parce que conative est l'équivalent de prescriptive et informative. Par contre, polémique et didactique sont un développement et raffinement de la catégorie conative. Leur base de typologie est la fonction qu'assument les textes dans la communication. A priori, par rapport à ce classement, le discours des guides situerait du côté référentiel et éventuellement du côté conatif. En explicitant le conatif en prescriptif, polémique et didactique, le discours du guide apparaît plus didactique et moins prescriptif ou polémique. Une autre classification de cette typologie est basée sur les fonctions sociales : "fonction ludique", "fonction de contact", "fonction religieuse", etc…par exemple la conversation familière peut être rattachée à la fonction de contact.

 

B-3-Les typologies situationnelles : fondées sur l'analyse des situations de communication. Conditionnés par des situations de communication, ces genres ont un caractère socio-historique variable. Par exemple, un «fait divers» varie selon son lieu d’apparition, tandis qu’un discours ludique est toujours présent dans toute société et à toute époque. (Voir les travaux de R. Bouchard et B. Schneuwly). D’autres critères de classement des genres de discours cités également par D. Maingueneau sont possibles, comme le statut des partenaires du discours (discours entre enfants et adultes, entre femmes, entre supérieurs et inférieurs, etc.), la nature idéologique du discours (par exemple : discours socialiste et discours catholique), ou encore selon le secteur d’activité (enseignement, santé, loisirs, administration, recherche scientifique, etc.), et selon le lieu d’exercer l’activité (l’hôpital, l’école, l’entreprise, etc.).


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