1/ la connaissance des phénomènes tels que ruissellement, évaporation, infiltration, etc., dans un environnement évolutif (sécheresse, urbanisation, déforestation…). La connaissance des phénomènes est envisagée à l’échelle locale ou régionale (étude d’un bassin versant) ainsi qu’à l’échelle planétaire (météorologie).

Avec l’introduction des nouveaux moyens d’observation (satellites) et d’investigation (ordinateurs) depuis une vingtaine d’années Cette connaissance a progressé très rapidement.

2/la constitution d’un stock de données de base portant sur un grand nombre d’années en vue de disposer d’une banque de données.

 « Le deuxième objectif est parfois difficile à faire comprendre aux non-hydrologues car il n’est jamais totalement atteint. Il est justifié par le traitement statistique d’un grand nombre de paramètres à caractère aléatoire »;

 3/l’attribution d’une valeur ou d’une fourchette de valeurs aux paramètres nécessaires pour la conception d’un ouvrage hydraulique grâce à une méthode appropriée. Ce troisième objectif concerne l’application directe des données et méthodes hydrologiques aux problèmes pratiques de conception des ouvrages hydrauliques.


La présence d'eau dans les terrains est importante, d'une part, parce qu'elle constitue des réserves en eau souterraine exploitables, d'autre part parce qu'elle influe sur les propriétés mécaniques des terrains (cet aspect mécanique n'est pas pour autant négligeable et bien des problèmes géotechniques surviennent parce que l'eau n'a pas été prise en compte ou a été sous-estimée).

Le rapport entre les matériaux géologiques et l'eau d'un point de vue statique est définit par la porosité ; la circulation de l’eau dans le sol est définie par la perméabilité.

Les qualificatifs perméable et poreux sont parfois utilisés à la place l’un de l’autre. Cette considération est cependant fausse et les deux concepts sont très différents, l’un étant statique et l’autre dynamique. La porosité d’une roche représente en effet son aptitude à contenir un fluide (l’eau), alors que sa perméabilité caractérise l’aptitude de cette roche à laisser s’écouler le fluide.