Ce cours décrit en première partie les processus de contamination des sol, des eaux de surface et des eaux souterraines par les polluants de surface. Une énumération est effectuée des principaux contaminants physico-chimiques et biologiques, d'origine anthropique, suivie d'une description des différents processus contrôlant leur transfert et leur évolution de la surface du sol vers les zones non-saturées et saturées avec mise en exergue des processus auto-épuratoires à différents niveaux. La deuxième partie du cours définie et caractérise la notion de la vulnérabilité des eaux souterraines vis-à-vis des pollutions de surface. Une description est faite des principales méthodes de cartographie de cette vulnérabilité : méthodes à cotation numérique, paramétriques (Drastic,  God, etc), numériques, etc. Le croisement avec les potentiels aléas polluants abouti à l'établissement des cartes de risque. La dernière partie du cours traite de la notion de protection qualitative des eaux souterraines : concept des périmètres de protection, méthodes de délimitation de ces zones, aspects réglementaires, etc.


Les éléments dissous[1] dans l’eau d’une nappe aquifère migrent. Leur concentration évolue au cours du temps. Les mécanismes responsables de cette évolution sont les mêmes que ceux qui en déterminent le faciès chimique. Ils procèdent de la cinétique des réactions chimiques de l’eau avec les roches encaissantes. La migration, elle, a trait aux phénomènes de transport des éléments en solution. L’évolution de la concentration concerne donc aussi bien le comportement de la matrice minérale vis à vis des éléments dissous que celui de l’eau qui y circule.

Dans les bassins sédimentaires, la drainance donne une tonalité particulière à ce phénomène puisqu’il est susceptible de favoriser la contamination d’autres aquifères par transfert d’eau et des matières qui y sont dissoutes. Une vive attention devra être accordée aux niveaux semi-perméables et aux nappes phréatiques particulièrement vulnérables à la pollution de surface via la zone non saturée.



[1] Eléments des sels solubles ionisés ou ions complexes électriquement neutres mais aussi sels des éléments- traces et les micelles et autres colloides


résumé du TD 

ce TD s'occupe de traiter toutes les figures sédimentaires de divers origine (biologiques, dimensionnelles, diagénitiques, climatiques et de dégagement gazeux)et dans des environnements marins et continentaux

Semestre 2 Master I 

Spécialité GBS

Stratotype

Historique

L’établissement des divisions géologiques de divers ordres est l’un des problèmes fondamentaux de la géologie. Si un large accord avait été facilement acquis sur les subdivisions en grands groupes (Eres, Périodes ou Systèmes), il n'en était pas de même sur les subdivisions d'ordre inférieur, en particulier les étages. 

Stratotype d'unité

Selon le Guide Stratigraphique International de l'Union Internationale des Sciences Géologiques, le stratotype d’une unité stratigraphique, donc d'un étage, est une coupe-type qui sert d'étalon pour la définition et l'identification de l'unité.

Stratotype de limite

L'intervalle de temps correspondant à une unité chronostratigraphique est caractérisé à partir des deux limites, supérieure et inférieure, de cette unité. Rey (1997) souligne que ce sont donc les stratotypes de limites qui expriment le mieux la durée d'un étage, même si ces limites ne se trouvent pas sur une seule coupe, ou si elles ne sont pas représentées dans une même région. Toutefois, une limite se définit par rapport aux éléments qu'elle sépare. Le stratotype de limite ne peut donc être réduit à un point que dans la mesure où il s'insère dans un ensemble continu de couches, les unes sous-jacentes et les autres sus-jacentes à la limite. 

Exemples de stratotypes:

Stratotype lutétien

Stratotype messinien




**Ce cours  est organisé en quatre parties:


Ÿ la première partie, «introduction aux processus stochastiques hydrométéorologiques», est destinée à exposer quelques bases générales des travaux en hydrologie statistiques. Toute étude hydrologique a pour finalité de comprendre et connaître plusieurs processus stochastiques hydrométéorologiques, et/ou d’utiliser leurs propriétés statistiques pour aider certains décideurs à mieux dimensionner et mieux gérer en continu des ouvrages ou des dispositifs soumis aux aléas hydrométéorologiques.
Ÿ la deuxième partie, «la prédétermination des crues», applique les notions vues en première partie en traitant un processus hydrométéorologique particulier: elle présente les différentes approches théoriques les plus fréquemment utilisées pour répondre à la question de l’évaluation du risque de crue en un point d’un cours d’eau. Ÿ La quatrième partie, « la prédétermination des étiages » est l’adaptation des méthodes des deux premières parties pour évaluer le risque, cette fois, de pénurie d’eau.

Première partie : introduction aux processus stochastiques hydrométéorologiques
1. définitions et propriétés des processus
2. utilité de l’étude des processus stochastiques en hydrométéorologie
3. les modèles d’interpolation et de reconstitution
4. les modèles de simulation stochastique
5. les modèles de prévision
6. les modèles de prédétermination

Deuxième partie : la prédétermination des crues
1. quelle variable faut-il étudier ?
2. quelle méthode employer ?
3. la méthode des Maxima Annuels

Troisième partie : évaluation des risques de crue

1. l’analyse hydrométéorologique
2. les données et leur critique
3. l’étude par la méthode des Maxima Annuels
4. l’étude par la méthode du Renouvellement

Quatrième partie :Initiation à  la prédétermination des étiages et des crues

1.      Analyse statistique des indicateurs d’étiage.
2. Les courbes « Débit-Durée-Fréquence »
3. ajustement de quelques lois usuelles en hydrologie.

NB : Le cours en détail et exercices via le mail de la spécialité.


L‘ hydrologie continentale étudie les fleuves, lacs et marais, les eaux souterraines et les étendues d'eau solide des terres émergées.

L'hydrologie à pour objet l'étude des propriétés physiques, chimiques et biologiques des eaux situées à la surface de la Terre et au-dessous de cette surface, en particulier du point de vue de leur formation, de leur déplacement, de leur répartition dans le temps et l'espace et de leur interaction avec l'environnement inerte et vivant.

« La science de l‘hydrologie étudie le cycle hydrologique global (cycle de l‘eau) et les processus contrôlant la branche terrestre de ce cycle. Elle décrit et prédit les variations spatiales et temporelles de l‘eau dans ses compartiments terrestres, océaniques, et atmosphériques ».


L‘ hydrologie continentale étudie les fleuves, lacs et marais, les eaux souterraines et les étendues d'eau solide des terres émergées.

L'hydrologie à pour objet l'étude des propriétés physiques, chimiques et biologiques des eaux situées à la surface de la Terre et au-dessous de cette surface, en particulier du point de vue de leur formation, de leur déplacement, de leur répartition dans le temps et l'espace et de leur interaction avec l'environnement inerte et vivant.

« La science de l‘hydrologie étudie le cycle hydrologique global (cycle de l‘eau) et les processus contrôlant la branche terrestre de ce cycle. Elle décrit et prédit les variations spatiales et temporelles de l‘eau dans ses compartiments terrestres, océaniques, et atmosphériques ».