Cette matière vise à revoir les compétences des étudiants en matière de leur spécialité.
- Enseignant: ASSIA BENALI AMMAR
- Enseignant: Larbi BOUMEDDANE
Techniques d’expression et de communication 1
TD 8
Enonciation
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
Mail :a.senouci1977@gmail.com
De l’énoncé à l’énonciation
L’énonciation est un acte individuel de production, d’utilisation de la langue dans un contexte déterminé, ayant pour résultat l’énoncé. L’énonciation est un acte de création.
Les deux termes s’opposent comme la fabrication s’oppose à l’objet fabriqué.
Enoncé » est un participe passé devenu substantif : ce qui est énoncé, passé avec le résultat de l’énonciation.
« Enonciation » : le suffixe –ation marque l’action. C’est la prise en compte de l’acte et la manière d’énoncer mais aussi la situation (temps, lieu…) et celui qui est à son origine : l’énonciateur.
Les embrayeurs et les déictiques :
Il existe dans le discours une série de termes par lesquels un locuteur se définit comme sujet. C’est le cas principalement de nombreuses unités de langue qui ne prennent sens qu’à l’occasion d’un acte particulier d’énonciation et qu’on a appelé embrayeurs : je, ici, maintenant.
-L’embrayeur met l’accent sur le lieu et l’objet de référent.
-Le déictique met l’accent sur la façon du référent de le situer dans l’espace.
Les embrayeurs et les déictiques constituent les aspects indiciels du langage.
« Je » et « ici » demandent que le locuteur soit connu.
« Maintenant » demande que le temps de l’énoncé soit connu.
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Dans un énoncé, certains mots peuvent renvoyer à l’acte et aux circonstances d’énonciation :
Je viendrai ici demain
Ali partit là-bas le lendemain
Dans le premier énoncé : chaque mot renvoie à l’énonciation.
Je =énonciateur
Viendrai+ demain= futur par référence au moment où est énoncé cette phrase.
Ici= Par référence à l’endroit où se trouve l’énonciateur (je)
Dans le second énoncé, nous ne possédons aucun renseignement sur l’énonciation.
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Ces mots font le lien entre l’énoncé et l’énonciation et n’ont de sens qu’en rapport avec les circonstances de l’énonciation.
Embrayer signifie couramment établir la communication entre les mots.
Les embrayeurs peuvent être classés en 3 types ou repères :
A-Les embrayeurs subjectifs :
A1-les pronoms personnels A2- les pronoms possessifs
B-Les embrayeurs temporels :
B-1-Les temps verbaux :
Le temps par excellence de l’énonciation est le présent. Mais le temps de l’énonciation et le temps du langage ne coïncide pas toujours :
Je suis absente cet après-midi
Temps de l’énonciation : quelques secondes
Temps du langage : 4ou5 heures.
Les temps qui ont pour référence le moment de l’énonciation sont :
-Le passé composé (marqueur d’antériorité)
-Le présent (c’est le temps de base)
-Le futur simple (marqueur de postériorité)
Le moment de l’énonciation
Le passé maintenant le futur
B-2 Les indices temporels :
Hier, aujourd’hui, demain, maintenant qui ont pour repère le moment de l’énonciation.
Contrairement à : ce jour-là, le lendemain, la semaine suivante…, qui ont pour repère le moment de l’énoncé.
Exemples
Il se réveilla tard. La veille, il avait assisté à une fête.
« avait assisté » et « la veille » marquent l’antériorité par rapport au passé simple : se réveilla, moment de l’énoncé.
Il est malade aujourd’hui. Hier, il a mangé des glaces.
« hier et a mangé » marquent l’antériorité par rapport à aujourd’hui, moment de l’énonciation.
C-Les embrayeurs spatiaux :
Les démonstratifs et adverbes de lieu
Exemples :
Viens ici l’adverbe de lieu « ici » où je me retrouve en tant que locuteur.
Donne-moi ça Le pronom démonstratif « ça » désigne un objet se trouvant dans le lieu où se situe l’échange.
Les adverbes d’énonciation :
Ces adverbes son des incidents non à l’énoncé mais à l’énonciation
Exemples :
1- Il est gravement malade
2- Il marche lentement
3- Il est probablement chez sa tante
4- Heureusement, il est arrivé à temps
Dans les deux premiers énoncés, l’adverbe porte sur un élément dont il modifie le sens.
Dans le 3ème énoncé, l’adverbe porte sur l’ensemble de l’énoncé.
Dans le dernier énoncé, l’adverbe porte sur l’énonciation.
- Gestionnaire: ASSIA BENALI AMMAR
Ce cours vise à donner les bases essentielles afin de réussir une
présentation orale.
- Enseignant: ASSIA BENALI AMMAR
Techniques d'expression et de communication
TD4
Subordonnées relatives\ conjonctives
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
Mail :a.senouci1977@gmail.com
ROLE DE LA SUBORDONNEE RELATIVE
La subordonnée relative complète un nom ou un groupe nominal appartenant à la proposition principale : elle fait partie des expansions du nom au même titre que le complément du nom et l'adjectif.
ROLE DES SOBORDONNEES CONJOCTIVES
Les subordonnées conjonctives peuvent jouer, par rapport à la principale
· soit le rôle d'un complément essentiel (COD, sujet, COI): dans ce cas, on les nommera subordonnées complétives ;
· soit le rôle d'un complément non essentiel: dans ce cas, on les appellera subordonnées circonstancielles.
SCHEMA RACAPITULATIF DES DIFFERENTES PROPOSITIONS SUBORDONNEES
Les propositions relatives s'opposent aux conjonctives.
A-Déterminative
La relative déterminative complète de façon souvent indispensable un nom ou un groupe nominal de la principale .
Nous avons tous peur des années qui arrivent.
B-Relative explicative (appositive)
Si l'on supprime la relative explicative ,la phrase reste acceptable :
L'enfant, qui commençait à se fatiguer ,nageait avec difficulté.
La relative explicative qui commençait à se fatiguer apporte une information à propos du GN l'enfant. Mais cette information n'est pas indispensable à la phrase.
L'enfant nageait avec difficulté.
La relative explicative est généralement encadrée par deux virgules (ou pauses, à l'oral) ; en ce sens , elle se rapproche de l'apposition , et ce type de relative est souvent appelée appositive .
Définitions et fonctions
Les conjonctives sont des propositions comportant un noyau verbal ; elles sont les complément du verbe de la principale .
Parmi les conjonctives, on distingue les complétives et les circonstancielles .
Les complétives sont plus souvent le COD, parfois le sujet.
Définition des complétives
Les subordonnées complétives sont introduites par la conjonction de subordination que :
Je vois que tu as fini ton travail .
Emploi du mode indicatif dans les complétives
Le verbe de la subordonnée complétive se met à l'indicatif ou au subjonctif selon le sens du verbe de la principale .
Le verbe de la complétive se met à l'indicatif lorsque le verbe de la principale exprime une déclaration , un jugement ou une connaissance ( dire, raconter, expliquer, savoir, croire, apprendre ...).
Emploi du mode subjonctif dans les complétives
Le verbe de la complétive se met au subjonctif lorsque le verbe de la principale exprime la volonté , le désir , les refus, la crainte (vouloir, ordonner, désirer, interdire , craindre...)
Je souhaite vraiment qu'il aille voir un médecin.
Après les verbes comme craindre et avoir peur, on peut utiliser dans la complétive la négation ne sans pour autant donner un sens négatif à la phrase :
Je crains qu'il ne vienne.
Si l'on désire mettre la complétive à la forme négative , on devra écrire:
Je crains qu'il ne vienne pas.
- Gestionnaire: ASSIA BENALI AMMAR
Ce cours polycopié destiné comme support pédagogique sur la sécurité industrielle préventive est le résultat d’une expérience d’enseignement durant plusieurs années à l’Institut de Maintenance Sécurité Industrielle, Université Ahmed Ben Mohamed Oran 2.
Ce cours polycopié traite en effet, la partie nuisance qui comporte quatre chapitres dont l’étude de toutes sortes d’ambiances (Acoustiques, Lumineuses, Thermiques et Chimiques
« pollutions ») suivant le programme pédagogique UEF 10.
- Enseignant: BRAHIM BOUHADIBA