Ce cours méthodologique se base sur l'analyse des relations d'échange entre l'écologie et l'action humaine à travers la méthode actorielle. L'identification des acteurs du territoire et l'analyse des formes de fragilité des écosystème permettra de mieux comprendre les enjeux de préservation ainsi que l'orientation des actions d'aménagement pour un développement durable

Ce concept central des cindyniques s’est construit progressivement, au fur et à mesure de l’étude des catastrophes et notamment celles évoquées ci-dessus et lors des différents retours d’expérience menés par les uns et les autres.


Ce modèle à cinq dimensions permet donc de répertorier les lacunes sur chaque axe et d'identifier les incompatibilités entre des éléments issus d'un axe et ceux issus d'un autre, c'est à dire ce qui concoure à la génération du danger dans les situations cindyniques.
Les déficits cindyniques proviennent des flous, des ambiguïtés, des incohérences, des contradictions ou des lacunes au sein de ces dimensions du danger, voire de une ou plusieurs dimensions ignorées (par exemple absence de données, de modèles ou de normes).


"Le socle AXIOMATIQUE des cindyniques s’est progressivement dégagé des travaux du Prix Nobel Herbert A. SIMON et de son disciple français J.L.LEMOIGNE, professeur à l’université d’Aix en Provence …Les cindyniques s’attaquant à des phénomènes diffus dans les systèmes complexes ont trouvé un acquis précieux dans cette axiomatique de l’épistémologie constructiviste" [Kerv,1995].


La cindynique recouvre les risques aussi bien naturels, technologiques qu’industriels ou humains. Outre le fait de produire des méthodes de prévention, cette approche permet de réévaluer la prévention en analysant les catastrophes. La santé, l’industrie ou le génie civil sont autant de domaines dans lesquels la cindynique s’applique.


La cindynique recouvre les risques aussi bien naturels, technologiques qu’industriels ou humains. Outre le fait de produire des méthodes de prévention, cette approche permet de réévaluer la prévention en analysant les catastrophes. La santé, l’industrie ou le génie civil sont autant de domaines dans lesquels la cindynique s’applique.


« Avec le développement des technologies, la puissance des énergies mises en jeu, l’accroissement des échanges, la variété des produits mis en œuvre, le coût financier des investissements nécessaires, la concentration des populations autour des centres de production et de distribution, nombre d’accidents peuvent causer des dégâts très importants, voire catastrophiques à l’environnement et faire de très nombreuses victimes.

Face à cette évolution, maîtres d’ouvrages, architectes, bureaux d’études, maîtres d’œuvre, exploitants ont développé progressivement des outils, des automatismes, des méthodes, des organisations, plus fiables et plus sûres, permettant de réduire les risques encourus à des valeurs extrêmement faibles, valeurs contrôlées et acceptées par les autorités de tutelle. » J.L Nicolet, 2011 


Une troisième génération. Il ne s'agit pas de cloisonner de façon étanche les trois périodes correspondantes. Ces générations, comme des vagues, se suivent et parfois se chevauchent.


Décrit dès 1987 comme un archipel en train d'émerger, « l'archipel du danger » émerge progressivement comme un vaste continent scientifique à la charnière du XXème et du XXIème siècle. On distingue déjà trois générations de recherches sur le danger qui correspondent à l'extension des recherches du champ de l'entreprise à celui de la famille et de la ville, puis à la planète et à l'espèce humaine resituées sous les menaces majeures dramatiquement remises au premier plan de la conscience internationale.

De 1987 à 1994 se forme une première génération, de 1994 à 2001 une deuxième génération, et on voit se former depuis 2001 GY. KERVRN, 2005