Techniques d’expression et de communication 1
TD 10 TEXTE
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
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LES TYPOLOGIES TEXTUELLES (SUITE)
Rappel
La base typologique est une classification basée sur des critères explicites (uniques ou multiples, homogènes ou hétérogènes, hiérarchisés ou non) desquels seront distinguées des classes de textes.
A-Typologie textuelle homogène : la classification se fait à partir d’une base typologique unique sous forme d’un modèle abstrait souvent déductif, qui se réalise complètement ou partiellement dans un domaine d’application donné.
E.Weilich(1975) distingue cinq types de textes :
1-Le type descriptif est lié à la perception dans l’espace.
2-Le type narratif est lié à la perception dans le temps.
3-Le type expositif est associé à l’analyse et à la synthèse de représentations conceptuelles.
4-Le type argumentatif est centré sur le jugement et la prise de position.
5-Le type instructif est lié à la prévision du comportement à venir.
Chacun de ces types se manifeste par des marques linguistiques de surface :
-Une accumulation d’imparfait
-Présence de passé-simple
-Accumulation de connecteurs logiques
-Densité d’impératif et de verbes d’opinion
-Présence du présent de l’indicatif et de tournures impersonnelles
-Accumulation des expansions de nom et des indicateurs spatiaux
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Techniques d’expression et de communication 1
TD 9 TEXTE
Mme Senouci Assia née Benali Amar
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1-Définition du Texte
Un texte est une série orale ou écrite de mots perçus comme constituant un ensemble cohérent, porteur de sens et utilisant les structures propres à une langue (conjugaisons, construction et association des phrases…). L'étude formelle des textes s'appuie sur la linguistique qui est l'approche scientifique du langage.
C’est un nom masculin qui veut dire :
1 Ensemble qui constitue un écrit
2 Œuvres littéraires ou fragment d'une œuvre
3 Partie écrite ou imprimée d'une page (s'oppose aux blancs, aux marges)
4 Teneur, formulation exacte (le texte d'un décret, par exemple)
5 Sujet, énoncé d'une épreuve
6 Manuscrit, rédaction, écrit
7 Fragment, œuvre, citation, livre, extrait, passage, morceau, manuel
8 Page
9 Libellé, rédaction, suscription
10 Formulation, énoncé, sujet, énonciation, chapitre, phrase, formule, articulation, propos
2-Définition de la typologie textuelle
La typologie textuelle c’est un outil d'apprentissage qui présente à la fois un intérêt théorique et didactique. Pour la recherche scientifique, elle permet de catégoriser les différents textes en vue d’en faciliter l’étude académique (voir travaux de J.M. Adam, de van Dijck, de P. Hamon, de Mainguenau par exemple) et d’en déterminer les enjeux logico-structurels. La didactique pourrait également s’en inspirer dans le dessein de faciliter l’apprentissage et de la lecture et de l’écriture. En classe, on a la possibilité de s’appuyer sur certains principes fondateurs des textes pour amener les apprenants à se représenter différentes formes d’expression textuelle, et partant, à en comprendre le fonctionnement linéaire qui est porteur de sens, et en appliquer les règles de production. La typologie textuelle, en ce sens, est favorable à de tel enseignement/apprentissage, les types des textes recensés étant limités d’une part, et étant hautement ritualisés d’autre part.
Sur un autre plan, il est fondamental tour à tour de distinguer la notion du genre de celle du type et de définir le statut textuel de chacun des types définis comme tels qui sont au nombre de cinq.
Le genre (ou genre du discours) est culturel tandis que le type est fonctionnel/structural. Le genre est reconnu par « la compétence textuelle » d’un lecteur grâce à des normes préétablies partagées par le producteur du texte (auteur) et son récepteur (lecteur). Il est généralement défini par des critères extralinguistiques et extratextuels (idéologiques, sociaux, historiques…) Sans lire un poème par exemple on peut le qualifier, uniquement d’après sa forme, comme tel, on peut aussi qualifier un roman uniquement par le nom de son auteur…
Le type, quant à lui, n’est défini qu’après une analyse, une classification de ses éléments linguistiques, lexicaux, etc. il s’agit de décortiquer l’architecture interne et d’en dégager les invariants textuels (phrases, mots, progression, champs lexicaux, ….) pour décider s’il s’agit de tel type ou de tel autre.
Les genres, qui sont reconnus par la communauté scientifique et linguistique bien qu’il n’y ait pas de consensus parfait au niveau de la classification proposée, sont globalement porteurs d’un ou de plusieurs types, ils sont hiérarchiquement supérieurs aux types. Certains citent : le roman, le théâtre, la poésie, d’autres le genre épique, lyrique et tragique…
3- Base de typologie textuelle
Les cinq types reconnus par les chercheurs correspondent à des processus cognitifs et pragmatiques spécifiques :
1. le type narratif présente des arrangements dans le temps.
2. le descriptif présente des agencements dans l’espace.
3. le type explicatif/ expositif est associé à l’analyse et à l’information et part du postulat que le lecteur ne dispose pas d’une information ou d’un savoir et qu’il faut les lui fournir.
4. le type argumentatif est centré sur une prise de position qui cherche à faire changer l’opinion du récepteur.
5. le type injonctif incite le lecteur à faire quelque chose, à accomplir un acte, …
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TECHNIQUES D’EXPRESSION ET DE COMMUNICATION 1
TD 5 Coordination et subordination
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
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Coordination et subordination
1-Coordination et subordination dans une même proposition
Ce sont deux procédés différents qui mettent en relation les éléments (mots, ou groupes de mots) d'une même phrase, ou des phrases, ou des propositions.
1-a-Coordination: définition
La coordination relie des mots, des groupes de mots ou des phrases qui ont le même statut syntaxique (mêmes fonctions). L'existence de l'un des éléments mis en relation ne dépend pas de l'existence de l'autre.
Pierre et Jaques jouent au tennis.
Rôle de la coordination
La coordination permet d'utiliser dans la même fonction plusieurs éléments.
Jacques et Alice ont rencontré des hommes et des femmes très pauvres.
La rue était bordée de petites mais belles demeures.
Elle vivait avec son père et sa jeune sœur.
1-b-Subordination: définition
La subordination est une relation qui s'établit entre des mots, groupes de mots ou phrases qui ont des statuts syntaxiques inégaux, des fonctions différentes. L'existence de l'un des éléments mis en relation dépend de l'existence de l'autre. La mère de son amie s'est chargée du gâteau.
Rôle de la subordination
Dans un groupe nominal, la subordination est la relation qui existe entre des mots ou groupes de mots dont l'un constitue le noyau et l'autre l'élément qui complète ce noyau.
J'ai enfin vu la fille du notaire.
L'élément subordonné n'existe que parce qu'il complète l'élément noyau.
Il est donc évident que l'on ne peut supprimer l'élément noyau sans supprimer du même coup l'élément subordonné. Dans la phrase suivante:
Il a racheté la voiture de Jacques.
On peut supprimer l'élément subordonné:
Il a racheté la voiture.
Mais on peut supprimer l'élément le noyau:
Il a racheté de Jacques.
Emploi des prépositions dans la subordination
Le rapport de subordination peut exister entre des mots ou groupes de mots de même nature ou de nature différente ; il peut être ou non marqué par une préposition.
Elle portait une robe à fleurs. à préposition
Noyau GN Rapport de subordination
Elle portait une robe rouge.
Noyau Adj.subordonné Rapport de subordination
2-Coordination et subordination entre des propositions différentes
2-a-Conjonctions de subordination (4ème TD)
Les mots qui servent à marquer un rapport de subordination sont en général des conjonctions de subordination comme : que (complétive), (quand, lorsque, bien que, alors que, pour que, parce que, afin que, comme, si, etc. circonstancielle).
Il souhaite qu’il réussisse complétive
Il travaille durement pour qu’il réussisse circonstancielle de but
2-b-Coordination
Les mots qui servent à coordonner des propositions sont appelés conjonctions de coordination. On classe sous la rubrique conjonctions de coordination des mots tels que : et, ni, ou, mais, donc, car, or.
Il avait vu pierre mais il ne l'avait pas salué.
La phrase est constituée de deux propositions coordonnées:
- Il avait vu Pierre; - il ne l'avait pas salué. Le rapport de coordination est marqué par la conjonction de coordination mais.
2-c-Juxtaposition
Dans tous les cas où il y a une mise en relation sans utilisation de mots de liaison, on parlera de juxtaposition.
Il se lève, il prend son petit déjeuner.
Comparaison entre propositions subordonnées, coordonnées et juxtaposées.
On peut obtenir des phrases ayant un sens proche :
-Avec une conjonction de coordination
Il n'est pas venu car il était malade.
Les deux propositions sont reliées par car, conjonction de coordination; la deuxième proposition présente la cause (la maladie) ; la première proposition présente l'effet (l'absence).
-Par une simple juxtaposition
Il n’est pas venu, il était malade.
Il n’y a pas de mot de liaison, une pause sépare les deux propositions. La voix ne chute pas entre les propositions, ce qui signale qu’il faut établir un rapport entre elles.
-Avec une conjonction de subordination
Il n’est pas venu parce qu’il était malade.
Les deux propositions reliées par parce que, conjonction de subordination, entretiennent une relation du même type que dans les propositions coordonnées.
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Techniques d’expression et de communication 1
TD 8
Enonciation
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
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De l’énoncé à l’énonciation
L’énonciation est un acte individuel de production, d’utilisation de la langue dans un contexte déterminé, ayant pour résultat l’énoncé. L’énonciation est un acte de création.
Les deux termes s’opposent comme la fabrication s’oppose à l’objet fabriqué.
Enoncé » est un participe passé devenu substantif : ce qui est énoncé, passé avec le résultat de l’énonciation.
« Enonciation » : le suffixe –ation marque l’action. C’est la prise en compte de l’acte et la manière d’énoncer mais aussi la situation (temps, lieu…) et celui qui est à son origine : l’énonciateur.
Les embrayeurs et les déictiques :
Il existe dans le discours une série de termes par lesquels un locuteur se définit comme sujet. C’est le cas principalement de nombreuses unités de langue qui ne prennent sens qu’à l’occasion d’un acte particulier d’énonciation et qu’on a appelé embrayeurs : je, ici, maintenant.
-L’embrayeur met l’accent sur le lieu et l’objet de référent.
-Le déictique met l’accent sur la façon du référent de le situer dans l’espace.
Les embrayeurs et les déictiques constituent les aspects indiciels du langage.
« Je » et « ici » demandent que le locuteur soit connu.
« Maintenant » demande que le temps de l’énoncé soit connu.
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Dans un énoncé, certains mots peuvent renvoyer à l’acte et aux circonstances d’énonciation :
Je viendrai ici demain
Ali partit là-bas le lendemain
Dans le premier énoncé : chaque mot renvoie à l’énonciation.
Je =énonciateur
Viendrai+ demain= futur par référence au moment où est énoncé cette phrase.
Ici= Par référence à l’endroit où se trouve l’énonciateur (je)
Dans le second énoncé, nous ne possédons aucun renseignement sur l’énonciation.
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Ces mots font le lien entre l’énoncé et l’énonciation et n’ont de sens qu’en rapport avec les circonstances de l’énonciation.
Embrayer signifie couramment établir la communication entre les mots.
Les embrayeurs peuvent être classés en 3 types ou repères :
A-Les embrayeurs subjectifs :
A1-les pronoms personnels A2- les pronoms possessifs
B-Les embrayeurs temporels :
B-1-Les temps verbaux :
Le temps par excellence de l’énonciation est le présent. Mais le temps de l’énonciation et le temps du langage ne coïncide pas toujours :
Je suis absente cet après-midi
Temps de l’énonciation : quelques secondes
Temps du langage : 4ou5 heures.
Les temps qui ont pour référence le moment de l’énonciation sont :
-Le passé composé (marqueur d’antériorité)
-Le présent (c’est le temps de base)
-Le futur simple (marqueur de postériorité)
Le moment de l’énonciation
Le passé maintenant le futur
B-2 Les indices temporels :
Hier, aujourd’hui, demain, maintenant qui ont pour repère le moment de l’énonciation.
Contrairement à : ce jour-là, le lendemain, la semaine suivante…, qui ont pour repère le moment de l’énoncé.
Exemples
Il se réveilla tard. La veille, il avait assisté à une fête.
« avait assisté » et « la veille » marquent l’antériorité par rapport au passé simple : se réveilla, moment de l’énoncé.
Il est malade aujourd’hui. Hier, il a mangé des glaces.
« hier et a mangé » marquent l’antériorité par rapport à aujourd’hui, moment de l’énonciation.
C-Les embrayeurs spatiaux :
Les démonstratifs et adverbes de lieu
Exemples :
Viens ici l’adverbe de lieu « ici » où je me retrouve en tant que locuteur.
Donne-moi ça Le pronom démonstratif « ça » désigne un objet se trouvant dans le lieu où se situe l’échange.
Les adverbes d’énonciation :
Ces adverbes son des incidents non à l’énoncé mais à l’énonciation
Exemples :
1- Il est gravement malade
2- Il marche lentement
3- Il est probablement chez sa tante
4- Heureusement, il est arrivé à temps
Dans les deux premiers énoncés, l’adverbe porte sur un élément dont il modifie le sens.
Dans le 3ème énoncé, l’adverbe porte sur l’ensemble de l’énoncé.
Dans le dernier énoncé, l’adverbe porte sur l’énonciation.
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Techniques d’expression et de communication 1
TD 7
Mme Senouci Assia née Benali Amar
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Discours rapporté direct /indirect
A-Définition
Le discours rapporté (style direct ou indirect) s'utilise
pour rapporter les paroles :
1. Rapporter une affirmation avec que/qu'*.
Exemple :
- Le journaliste dit : "il y a une manifestation contre la
réforme."
-> Le journaliste dit qu'il y a une manifestation contre la
réforme.
2. Rapporter une question simple avec si/s' (devant
il ou ils).
Exemple :
Le journaliste demande : " Est-ce qu'il y a une manifestation ? "
-> Le journaliste demande s'il y a une manifestation contre
la réforme.
3. Rapporter une question avec un interrogatif.
Exemple :
Le journaliste demande : " Où/Quand/Pourquoi, etc. il y a cet accident ?
-> Le journaliste demande où/quand/pourquoi il y a cet
accident.
4. Rapporter un ordre avec " de/d' " et
l'infinitif.
L'impératif se transpose avec " de/d' " et l'infinitif.
Exemple :
Le journaliste dit : " Sortez ! "
-> Le journaliste demande de sortir.
5. Rapporter une question : que, qu'est-ce que/qui. Dans
le discours indirect, les questions que/qu'est-ce que/qui deviennent ce
que et ce qui.
Exemples :
- Le journaliste demande : " Qu'est-ce qu'il y a ? "
-> Le journaliste demande ce qu'il y a.
- Le journaliste demande : " Qu'est-ce qui les intéresse ? "
-> Le journaliste demande ce qui les intéresse.
B. Les transformations
- Quand on rapporte les paroles, " est-ce que
", l'inversion (pour la question formelle) et le point d'interrogation
disparaissent.
Exemple :
- Il demande : " aimes-tu Bruxelles ? "
-> Il demande si tu aimes Bruxelles.
- Il demande : " est-ce que tu aimes Bruxelles ? "
-> Il demande si tu aimes Bruxelles.
C .La construction
C-1. La construction avec un verbe introducteur au présent ou au
futur.
- Quand le discours indirect est introduit par un verbe au présent ou
au futur, le verbe qui suit ne change pas de forme. La conjonction que se
répète quand il y a plusieurs verbes.
Exemple :
Le journaliste dit/dira : " il y a une prise de
conscience de la pandémie et beaucoup de dispositions ont été prises
pour la diminuer . "
-> Le journaliste dit/dira qu'il y a une prise de
conscience de la pandémie et que
beaucoup de dispositions ont été prises pour la diminuer.
C-2. La construction avec un verbe introducteur au passé
Quand le discours indirect est introduit par un verbe au passé, le
verbe qui suit change de forme. Ce phénomène s'appelle la concordance
des temps.
Exemple :
Il dit qu'il pleut/il a plu/il va pleuvoir/il
pleuvra.
-> Il a dit qu'il pleuvait/il avait plu/il allait
pleuvoir/il pleuvrait.
1-Le tableau récapitulatif de la concordance des temps :
discours direct |
= discours indirect |
présent passé simple |
imparfait plus que parfait |
Vous retrouverez ci-dessous des exemples suivant le tableau de la
concordance des temps :
2-Modifications des indicateurs de temps
3-Modifications des adjectifs démonstratifs
|
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Techniques d’expression et de communication 1
TD6 PONCTUATION
Mme Senouci Assia née Benali Amar
Maitre-assistante classe B en Sciences du langage
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Ponctuation
La ponctuation a pour but l'organisation de l’écrit grâce à un ensemble de signes graphiques. Destinée à faciliter la compréhension du texte, elle est un élément essentiel de la communication écrite.
Un seul signe de ponctuation peut modifier la nature d'une phrase, la rendant énonciative, exclamative, injonctive, interrogative, changeant donc son sens et la manière de la prononcer. Exemple :
· Vous sortez maintenant.
· Vous sortez maintenant ?
· Vous sortez maintenant !
· Vous sortez maintenant…
· etc.
On recense traditionnellement onze signes de ponctuation qui s'insèrent dans le texte : le point. , le point d’interrogation?, le point d’exclamation !, la virgule, le point- virgule;, le deux points[ ], les guillemets « », le tiret-, Grevisse rajoute la barre oblique /. Les accolades {} sont également largement utilisées.
Les signes de ponctuations sont importants à l’oral, car ils donnent des indications sur les intonations et les pauses de la voix.
La ponctuation obéît à des règles desquelles chaque signe possède une ou plusieurs fonctions, répertoriées dans les tableaux ci-dessous.
1. Les signes de ponctuation qui servent à introduire un dialogue
Quand, au sein d'un texte, on rapporte des paroles au style direct, on utilise plusieurs signes de ponctuation qui sont indispensables à la lisibilité et à la compréhension du dialogue :
Les deux points (:) : ils annoncent le commencement du dialogue ;
Les guillemets (« … ») : on les place au début et à la fin du dialogue ;
Les tirets (-) : on les utilise dès qu’on change d’interlocuteur dans le dialogue (ils sont précédés d’un alinéa).
2. Les signes de ponctuation qui servent à délimiter les phrases
Toute phrase se termine par un point - lequel est toujours suivi d'une majuscule - qui peut être de différentes sortes, selon le sens donné à la phrase.
3. Les signes de ponctuation qui servent à structurer les phrases
A l'intérieur de la phrase, les signes de ponctuation servent à séparer les
différents groupes de mots. Ces signes ne sont jamais suivis d'une majuscule,
car la phrase n'est pas terminée.
Attention !
La présence ou l’absence de la virgule peut totalement modifier le sens d’une phrase.
Ex : Le petit garçon mange une glace au café.
Le parfum de la glace est « café ».
EX : Le petit garçon mange une glace, au café.
On sait que le petit garçon est installé dans un café mais on ne connait pas le parfum de la glace.
L'essentiel
La ponctuation est indispensable à la compréhension du texte écrit et indique à l’oral les changements d’intonation et les temps d’arrêt.
- Gestionnaire: ASSIA BENALI AMMAR
- Gestionnaire: MEHDI ROUAN-SERIK
Ce cours vise à donner les bases essentielles afin de réussir une
présentation orale.
- Enseignant: ASSIA BENALI AMMAR
- Gestionnaire: HABIB ACHACHE
- Enseignant: Ghezail ABDI