Les principales conception du chômage structurel

Tableau 1 : les types du chômage structurel

Les principales conceptions chômage structurel

Le chômage naturel, ou le noyau dur du chômage :

Pour l'économiste Friedman par exemple, il existe, dans tout système économique, un taux de chômage planché contre lequel aucune politique économique n'est durablement capable d'agir. Une réduction temporaire du taux de chômage, en deçà du taux naturel, ne peut être obtenue qu'au prix d'un taux d'inflation croissant.

Le chômage frictionnel :

Lorsqu'un travailleur cherche un emploi, à sa sortie du système éducatif, à la suite d'une démission ou d'un licenciement, il reste un certain temps au chômage afin de trouver ou de choisir un autre emploi. Le chômage est considéré dans l'analyse économique comme volontaire.

Le chômage technologique :

L'accélération des mutations technologiques contribue à faire évoluer les demandes de qualification, la nature des postes de travail et le volume d'emploi nécessaire. Le chômage résulte parfois d'une inadéquation ou d'une inadaptation entre les emplois disponibles et les emplois souhaités, tant sur les plans qualitatifs que quantitatifs.

Le chômage de segmentation :

Le chômage n'est pas un phénomène homogène ; le marché du travail est donc segmenté selon les statuts, l'âge, la qualification...Le chômage frappe donc les individus différemment selon leur degré de vulnérabilité dans l'emploi.

Source : BIALESE M, LEURION R, RIVAUD J-L, Notions fondamentales d'économie, 5e édition, FOUCHER, 2004.[4][1]